Greta : trop plein de rien

Pas tout à fait convaincue, j’y suis tout de même allée, probablement attirée par Isabelle Huppert. Cela fait plusieurs fois que l’actrice ultra récompensée me déçoit dans ses choix, mais aussi dans son jeu. Greta a des airs de téléfilms pour adolescents diffusés le samedi soir sur M6.

Dès les premières minutes, l’épouvantable accent américain d’Isabelle Huppert est une épreuve.

Greta est une femme malade (mais on ne saura pas pourquoi, ni comment de manière exacte), qui dépose des sacs à main dans le métro new yorkais dans le but d’attirer des jeunes filles chez elle et en faire ses proies. Soit.

La mono expression durant tout le film de Chloë Grace Moretz n’arrange rien. Le film est plat, sans goût et surtout : sans regard. La caméra semble posée au milieu de ces scènes pour filmer en continu et pour ne rien dire.

Greta n’est qu’un enchaînement de péripéties dans une atmosphère qu ise veut malsaine mais n’est que malaisante car les défauts sont trop nombreux et sautent aux yeux.

Ce n’est un secret pour personne : Isabelle Huppert est une actrice ultra productive qui multiplie les projets : mais pourquoi s’encombrer d’un navet pareil qui se repère dès la pauvreté du scénario ?