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Mission Impossible – Fall Out : le blockbuster que l’été attendait

Mission Impossible – Fall Out : le blockbuster que l’été attendait

Que celui qui n’a pas entendu parlé des nouveaux exploits de Tom Cruise se dénonce. L’année passée, Paris était bloquée par ci par là pendant plusieurs jours. La raison ? Tom Cruise sur sa moto pleins gaz occuper à fuir. C’est typiquement le genre de chose qui me donne envie d’aller voir un film. J’ai envie de voir ce que cela va rendre sur grand écran et comment la ville aura été utilisée : je ne suis absolument pas déçue.

Alors oui, évidemment, il y a des trajets parisiens un peu louches : c’est à dire que quand je marche sur les quais à Saint-Germain, je me retrouve difficilement au Palais Royal en haut des escaliers MAIS BON, je prends rarement le rond point de l’Etoile à contre-courant, donc l’un dans l’autre…

Dans ce nouvel opus il est question de plutonium à récupérer avant que tout n’explose et ne signe le début de la fin d’une partie de l’humanité (le film porte bien son titre). Tous les enjeux sont expliqués dans les 30 premières minutes du film : c’est assez lourd à digérer mais l’humour y a sa place et c’est très vite oublié.

Tom Cruise est bien évidemment au centre du film et de chaque cascade. Sur sa moto, au volant d’une vieille BMW, sur le toit du Grand Palais, au fond des toilettes, sur la Seine, sur le toit de l’ancienne usine où est située la Tate Modern, dans Saint-Paul jusque dans la vallée du Cachemire : il est par-tout pendant 2h30 et pourtant l’overdose n’est pas trop ressentie car le film est très bien rythmé, parfaitement monté avec un son mixé à la perfection. C’est vraiment quelqu’un chose que j’ai trouvé agréable : on plonge dans le film en s’abandonnant. Je l’ai simplement vu en Atmos (ni en 3D ou 4Dx) et entendre le moindre soupçon au creux de son oreille a vraiment quelque chose d’incroyable et d’intime. On se sent seul au milieu d’une salle de 300 personnes.

Mission Impossible Fall Out est efficace et regroupe tout ce qu’on attend d’un film d’action : c’est parfois un peu lisse, mais c’est présenté comme tel. Le scénario n’est ni original ni classique mais ça tient le spectateur en haleine et c’est tout ce qu’on est venu chercher. Le spectateur, je pense, vient chercher dans un Mission Impossible, de l’action, de l’adrénaline et pas forcément de la finesse. Ce volet est à la hauteur et nous en met plein les yeux. C’est une réelle carte postale pour les villes traversées mais surtout Paris. Les courses poursuites sont frissonnantes et jouissives pour quiconque a déjà traverser ces rues, c’est parfaitement filmé et on plante facilement ses ongles dans les sièges de cinéma.

Je dirais enfin, que l’ensemble du film est divertissant. On ne s’ennuie pas et l’on prend le train en marche sans avoir envie d’en descendre. Le film est bien équilibré et on nous épargne l’éternelle scène d’amour : je pense que c’est mieux comme ça, ça n’apporte jamais rien de bon. Ça permet d’ailleurs ici de donner encore plus de puissance aux scènes finales. C’est un film à la hauteur d’un vieux James Bond, un film que l’on regarde avec plaisir non-coupable. L’hommage parisien est beau, émouvant et souvent poignant. J’ai notamment en tête la scène avec la policière en plein 16ème arrondissement. Je ne dévoile rien ici, mais au delà de cette scène à moitié drôle à moitié tragique : j’y ai vu un clin d’oeil rassurant sur une ville qui a beaucoup souffert. Cet opus est réussi et Tom Cruise fait toujours bien la blague lorsqu’il saute d’un avion en toute décontraction.

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