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Mary Poppins : revenir pour mieux séduire

Mary Poppins : revenir pour mieux séduire

Il n’y a rien de plus compliqué que de recommencer. Revenir sur quelque chose qui a déjà été fait , salué, apprécié. Quelque chose qui est resté dans l’imaginaire collectif comme un souvenir d’enfance. Mary Poppins est revenue au cinéma en cet hiver 2019 au service des enfants Banks. L’histoire, globalement, est inchangée et la douceur se mêle toujours aussi bien à la mélancolie.
Emily Blunt campe le rôle de Mary Poppins et il faut le dire : elle est formidable. Son doux visage tranche avec son ton parfois sévère. Elle a le chant aussi soyeux que celui d’une mère aimante. Son costume est flamboyant et très élégant, elle illumine l’écran et le film. Film mélangeant les dessins animés au monde -plus ou moins- réel, absolument charmant. C’est bien le mot, j’ai été totalement charmée par ce retour.

Je n’étais pas des premières fans du Mary Poppins, premier du nom, peut-être que je suis passée à côté, mais celui-ci m’a énormément plu. L’époque est elle aussi inchangée et retrouver Londres à cette période est l’un de mes plaisirs cinématographiques. J’aime ses rues grisées, son ciel changeant, ces femmes et hommes au style suranné. Avec ce retour, Mary Poppins nous offre une sorte de grosse bulle agréable et nostalgique. Les rêves y ont toute leur place et c’est deux heures de tendresse sans niaiserie. Le film est bien rythmé et les tableaux s’enchaînent sans fausse note. À aucun moment je ne me suis ennuyée, attentive et fascinée par ces trois enfants Banks débordants d’énergie et de créativité. Le film porte ce message classique mais si important : il ne faut jamais cesser d’y croire. En soi, en les autres, en nos souhaits les plus fous. J’éprouve toujours beaucoup d’affection pour ces messages simples mais puissants pour toutes les générations.

C’est un retour sincèrement réussi, qui se revoit, je crois, à l’infini. Il fait partie de ces films qu’il ne faut jamais trop éloigner de soi, de peur d’oublier ce(ux) qui nous fait vivre.

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