cinéma
Don’t worry darling : le prix de la perfection

Don’t worry darling : le prix de la perfection

Premiers plans, plongés dans une photographie de Slim Aarons. Coup de foudre personnel. On pourrait dire les années 1970 (ou 50 ? ou 60 ?) naissantes si on s’en tient aux tenues féminines colorées (et sublimes). Les brushings Farah Fawcett et les cols Bardot cohabitent avec les ballerines et autres avènements du pantalon pour les femmes. À coup sûr, le style joue un rôle à part entière dans ce film parfaitement maîtrisé.
La beauté est un personnage : celui après lequel tout le monde court.

Il est question d’hommes qui travaillent pour un projet secret. C’est ce travail qui leur permet de vivre avec leurs épouses dans une grande ville sécurisée. À mi-chemin entre Wisteria Lane et Disney World.

Le quotidien est fait de femmes au foyer qui s’occupent des enfants, font de belles tablées, s’invitent à des dîners. D’hommes qui s’absentent la journée entière pour travailler de manière louche. Le bizarre arrive assez vite dans l’intrigue : rien ne semble tourner rond au milieu du « small small world ». Le film est prenant de par son intrigue que l’on peine à déchiffrer au début du film mais aussi mais une image parfaitement soignée, tout comme la bande originale qui renvoie aux années 1950 et semble raviver les jours heureux dans les coeurs des personnages.

Harry Styles est surprenant mais campe bien son rôle, celle qui crève l’écran c’est Florence Pugh, solaire est volontaire, son personnage est parfait et assez novateur, elle prend les devants et le film repose sur son courage, sur sa vision, son intuition.

Plutôt rare ces temps-ci, le film garde le spectateur rivé à l’écran durant les 2 heures, sans grande difficulté. Un film qui peut être vu comme un triste constat sur la société, sur tout ce qu’on serait prêt à faire pour une vie rêvée ou au moins, une vie de rêve(s).

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